lectures et influences
Mes citations préférées
« on ne devient pas lumineux en regardant la lumière mais en traversant ses propres ombres »
— C. G. Jung
« accordez-moi la sérénité d'accepter les choses que je ne peux pas changer, le courage de changer celles que je peux et la sagesse d’en connaître la différence »
— Marc Aurèle
« La folie c’est de toujours se comporter de la même manière et de s'attendre à un résultat différent. »
— Albert Einstein
« Changer, ce n’est pas devenir un autre, mais devenir ce que l’on est en mieux. »
— Friedrich Nietzsche
« Il existe un curieux paradoxe : quand je m’accepte tel que je suis, alors je peux changer. »
— Sénèque
« L’obstacle n'est pas ce que nous ne savons pas, mais les certitudes que nous tenons pour sûres et qui ne le sont pas. »
— Marc Twain
« Ne regarde chez les autres que ce qui t’inspire, garde ton énergie pour t’améliorer. »
— C’est ma devise !
J’ai écrit L’histoire suivante après une visite dans un centre de dressage d’éléphants. peut-être vous y reconnaîtrez vous…
L’éléphant est le plus puissant des animaux, il possède un caractère affirmé et sa nature sauvage le rend très difficile à domestiquer. Pour le dresser, le cornac utilise une technique qui consiste à « briser son esprit » afin qu’il soit soumis à la volonté de son maître. Très jeune, il va être solidement enchainé à un arbre par une patte. L’éléphant en furie va tirer sur la chaîne de façon incessante et avec une telle violence qu’il va finir par s’infliger de profondes blessures. Une fois meurtri jusqu’au sang, le Carnac change la chaine de patte et l’éléphant reprend sa lutte pour tenter de se délivrer de l’entrave. L’opération continue pendant des semaines, multipliant ses blessures jour après jour. C’est un combat intense, interminable, à laquelle se livre le pachyderme qui lutte pour sa liberté jusqu’au moment où, vaincu par la douleur et son impuissance, l’éléphant renonce à tirer sur la chaîne. Une fois que sa croyance en sa capacité à se délivrer est annihilée, il est vaincu. Désormais, sa conviction profonde est que toute tentative serait une souffrance inutile, au point que cette solution n’est plus envisagée. De ce fait, il n’est pas rare en Asie de voir un cornac immobiliser son éléphant avec une corde reliant la patte du pachyderme à un simple piquet planté dans le sable.
Cette histoire est l’histoire éternelle des souverainetés perdues. Mais nous savons, nous qui observons la scène, que cet éléphant adulte peut fuir sans aucune difficulté et que son maître ne pourrait rien pour l’en empêcher s’il décidait de reprendre sa liberté. Mais malgré sa grande intelligence, l’éléphant n’arrive pas à concevoir son évasion ni à remettre en question sa croyance, qui pour lui est : « je ne peux pas me libérer d’une entrave à la patte ». Il se trouve dans une prison mentale qui le prive du recul nécessaire qui lui permettrait de reconsidérer la situation pour ce qu’elle est : un simple piquet planté dans du sable.